Vergänglichkeit
Avatar de Robert Kiesinger

Que reste-t-il quand tout s’efface ?

Un texte pour tous ceux qui restent éveillés la nuit en se demandant à quoi tout cela rime.

Parfois, tu es là.
Téléphone en main. TikTok épuisé. Insta vide.
Et puis il arrive. Cette pensée.

« À quoi bon, si tout finit par disparaître ? »

Tes notes, ton corps, tes souvenirs, les gens autour de toi.
Tout vient. Et tout s’en va.
Et un jour… toi aussi, tu ne seras plus là.

Ça semble sombre ? C’est surtout honnête.

Tu as peut-être déjà tout essayé pour t’en distraire :
🎮 Les jeux.
📱 Le scroll infini.
💬 Voir du monde.
💤 Dormir.
Ou faire comme si tout allait bien.

Mais au fond, tu le sens :
La question reste.
Elle te gratte, comme la pluie contre une vitre. Doucement. Mais toujours là.

Et tu sais quoi ? Ce n’est pas une maladie.

Ces pensées ne veulent pas dire qu’il y a quelque chose de « cassé » chez toi.
Au contraire : elles montrent que tu ressens. Que tu es vivant.

Le psychothérapeute Viktor Frankl a dit un jour :

« C’est précisément parce que notre temps est limité que chaque instant prend du sens. »

Ce qu’il voulait dire :
C’est justement Parce que parce que tout passe que le présent est précieux.
C’est justement Parce que tu ne vivras pas pour toujours, ta vie d’aujourd’hui a du sens.

Mais alors… comment vivre avec cette peur ?

Pas avec des phrases de motivation. Pas avec des « pense positif ».
Mais avec sincérité. Comme ça :

  • Parle-en. Avec des gens qui t’écoutent vraiment.
  • Ressens-la. La peur. Ne la repousse pas. Elle t’éveille.
  • Pose des questions. Les réponses ne viennent pas toujours tout de suite, mais les questions sont vraies.
  • Cherche du sens. Pas celui des autres – le tien.

Et si tu veux, parle avec quelqu’un qui t’écoute.

Je suis psychothérapeute.
Pas parce que j’ai toutes les réponses – mais parce que je sais combien il est lourd de porter tout ça seul.
Si un jour tu veux parler – sans jugement, sans étiquette, juste d’humain à humain – je suis là.

Et pour finir :

Tu n’es pas cassé parce que tu as peur.
Tu es vivant.
Et rien que ça, c’est déjà sacrément courageux.


Envie d’aller plus loin ?
Alors Écris-moi. Je t’écoute – vraiment.

Avatar de Robert Kiesinger